78 chansons classées par ordre alphabétique
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Les ARBRES DE LA FORÊT
Écrite au démarrage pour une amie instit qui ne trouvait pas de récitation à son goût sur l’automne.
AU DÉPART
« Nous sommes trois cents millions massés derrière la porte » (Les spermatozoÏdes de Ricet Barrier)
BALANCELLE
« J’ prendrais la balancelle / Pour rejoindre ma belle ».
Je me souviens avoir cherché dans le dictionnaire tant le mot me paraissait élégant; comme me parut d’un chic, vingt-cinq ans plus tard, l’aviso de David Mc Neil !
BELLES GENS
« Honte à ceux qui ne voient que guenilles.
Regardez bien.
Ils portent la lumière
De ceux qui luttent pour leur vie »
Laurent Gaudé (Bienvenue)
BERCEUSE, PEUT-ÊTRE
Je trouve ça intéressant, cette chanson d’enfance qui n’arrête pas d’accompagner le personnage, peut-être même le guide, comme une bonne étoile.
Du BLÉ
« Je ne vends pas le pain mais la levure » c’est d’abord la modestie de savoir qu’on ne fait pas partie des admirables qui mettent la main à la pâte, mais c’est aussi l’espoir que l’art, s’il ne change pas la vie, peut changer quelque chose de nous qui pourrait être utile à une vie meilleure.
La BRUME ET LA POUSSIÈRE / musique de Stéphane Dambry
Figure sur son album En attendant l’hiver (en duo avec François Godefroy).
Amitié de chemineaux comme dans « Mon camarade » de Caussimon et surtout « Des oeufs, du lard et des radis » de Pagani, mais avec cette nouveauté qu’ici les deux s’expriment.
CAILLOU / musique de Gérard Delahaye
J’ai toujours fait ça, ramasser des petits cailloux, noter des petites choses … petit bonhomme et petit chemin …
La CAISSE ET LA POSTÉRITÉ
Figure sur l’album La ballade de Jean-Guy Douceur de Michel Boutet.
La CHANSON DU BONHEUR QUE L’ON NE CONNAIT PAS / musique de Turbourgh O’Carolan. Tellement belle mélodie !
CHANSON POUR PLUS TARD
Ni le coeur ni le corps n’oublient je crois cet état de jeune papa.
Le CŒUR COMME UN VOLET QUI BAT
Je me souviens parfaitement quand ce texte est venu, en fragments assez complets, flux tranquille, épanchement apaisant … l’impression de voir la photo apparaître dans le révélateur … C’était peu de temps après la mort de mon père.
Figure sur l’album de Gérard Pierron Plein chant.
DANS LE JOURNAL / Musique d’Olivier Delgutte
Il restera de toi ce que tu as donné. Miracle de l’humanité : comment ce type qui n’a rien peut-il être si riche de compassion ?
DEUX MILLE KILOMÈTRES À TOUT CASSER
« Dans Yougoslavie, il y a la vie » disait Godard. Et il y a gosse.
Je me souviens d’un de ces gamins bousculés par l’Histoire qui avait écrit qu’un jour il était arrivé dans un notre pays.
DEVINE, EN CHORALE
Amour de la chanson, plaisir du chant choral.
DOULEUR PASTEL
Un père regarde son fils dessiner un bonhomme … qui n’est pas sans lui ressembler.
Qui se souvient de L’idiot de Stéphan Reggiani ?
ECCHYMOSE : NOM COMMUN / Musique de Patrick Leroux
Faits réels, histoire si souvent vraie. Encore.
Et texte en prose, rimer eût été artificiel.
L’EFFILOCHE
L’éphémère de tout. « Ça m’ fait de la peine mais il faut que je m’en aille »
ENCORE HEUREUX / Musique d’Olivier Delgutte
Comme d’autres le vin, cet homme a le temps triste. Tout feu éteint ? Non, reste une flamme.
ÉPHÉMÉRIDES
Personne ne m’a fait remarquer qu’un des mots employés n’existait pas.
L’ESSENTIEL / Musique de Roland Kalus
Figure imposée, métrique bien sûr, mais aussi les couleurs, les sons, poser des mots sur une musique est un tout autre exercice que d’écrire en figure libre, sans l’obligation de la forme à venir. La découverte n’y est que plus heureuse.
EST-CE PARTIR? / musique de Stéphane Dambry
Figure sur son album En attendant l’hiver. Un autre bonheur : Amanda Langlet (la Pauline à la plage de Rohmer) lisant ce texte en public !
FINALEMENT
C’est comme « Orly » de Brel, mais retiré du monde.
Ils sont plus de deux mille, là ils ne sont qu’eux deux…
FLOTTAISON
Un soir au bar de l’hôtel Nikko, j’ai eu le plaisir de montrer à Éric Robrecht cette version dérivée de « Batelier mon ami ».
GIROUETTE, MAIS QU’ATTENDS-TU …
Entre Chicken Run et Les oiseaux de passage dans la version longue de Rémo Gary.
GRAINES
C’est que ça pousse, tout ça !
GUIGNOL
Garanti Pure peur ! Bande annonce.
L’HEURE DE RESTER
C’est tellement souvent l’heure de partir … !
HUM
Hum : interjection exprimant le doute, la réticence.
S’il n’y avait ce léger raclement de gorge, on serait tout près du son qu’on émet quand on dit « Homme ». Hum pourrait donc être entendu comme une abréviation, une façon de nommer ce qu’il reste d’Humanité.
INAPERÇU
C’est le mot de Saint Exupéry : « La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer. » L’épure, dans le sujet mais aussi dans la façon dont cette chanson m’est venue, sur plus de cent kilomètres, s’inscrivant je dirais tout naturellement en moi.
INTELLIGENCE AVEC L’ENNEMI
Autre écriture, plus près du poème spontané. on ne choisit pas.
PEINE PERDUE
ou comment poser son ballot et retrouver sa légèreté.
J’AI UNE CHANSON, VEUX-TU LA CONNAÎTRE ?
Différences ethno-économico-politico-culturelles qu’on ne fait pas enfant mais qu’on prendra quand on sera grand.
KERLOU / Musique de Frédéric Bobin
L’envie d’écrire une chanson d’été ! Et d’oeuvrer à la réhabilitation du lieu commun, qui n’est pas le galvaudage de sentiments qu’on dit mais le penchant naturel où convergent les sensibilités !
LONGUE ÉCHAPPÉE
J’avais le dernier vers depuis des années. Lors d’un séjour à l’hôpital – est-ce le fait de traîner au lit en pyjama ? – tout est venu très vite.
Les MAUX QU’ON CAUSE
Simple escarmouche, bataille rangée, guerre sourde, chacun à un moment donné s’expose à distribuer ou recevoir un de ces coups.
Mlle AUCLAIR (UN LUNDI)
Thème gaulois version latrine ? Non, plutôt un parfum de fin d’enfance qui fleurent les années cinquante. Et le portrait en creux de cette institutriste.
MONTÉE DES EAUX
Non pas que je sois fier de faire pleurer les filles, mais je me souviens des yeux brouillés de Yolande puis Marie-Agnès quand je leur chantais cette chanson la première fois.
NE CHANGE PAS DEMAIN
Ce qui est merveilleux avec le mariage, c’est qu’on ne fait plus qu’un. Le tout est de savoir lequel.
OË
Jour de tempête, pointe de Trévignon, appareil plaqué sur l’oreille, mal à entendre les mots mais alors quel coup de feel !
L’ŒIL DE LA NUIT / musique de Stéphane Dambry
Il y a des chansons, on ne sait d’où elles viennent, et peut-être est-ce mieux comme ça.
ON CONNAIT LA SUITE
« Un texte est populaire à l’instant où il est entre les mains de quelqu’un qui ne se dit pas « De qui est-ce ? » mais « Que me dit-il ? » Claude Roy (préface de son Anthologie de la Poésie Populaire)
PARCOURS FLÉCHÉ / musique de Tony Baker
Isaac (Woody Allen) dans Manhattan : « Je crois que les gens doivent s’apparier pour la vie, comme les pigeons ou les catholiques »
… PARFOIS
Qui étaient-ils l’un pour l’autre ? Que leur est-il arrivé ?
PAS LA PEINE / musique de Stéphane Dambry
Figure sur son album Le bout de la terre.
Jamais encore quelqu’un ne m’avait demandé de mettre des paroles sur sa musique.
La PATIENCE
Parler du temps … Pas le temps qu’il fait, mais celui qui nous fait … celui qu’il nous faut … le temps, comme dit l’autre, qui a des choses à dire et qu’on ferait bien d’écouter !
PETITE SOURIS
Dans les poupées russes, la seule qui ne soit pas creuse, c’est la plus petite, la dernière à être découverte mais la première en vrai, petit enfant qu’on était et qu’il ne faut, même invisible, jamais oublier d’être encore.
POMME DOUCE
Chanson pour adulte ? Chanson pour enfant ? J’aime les chansons qui plaisent aux petits et où ils découvrent – qui sait – des choses pour plus tard, comme j’aime les chansons qui touchent les grands, leur rappelant – qui sait – ce qu’ils croyaient perdu.
POUR UN SOIR / musique de Ludwig van Beethoven
La gageure de réussir une chanson avec un air « classique » !
QUE DU FEU
Pourrait faire triptyque avec « Que je cherche à parler d’elle » et « Ne change pas demain »
QUE JE CHERCHE À PARLER D’ELLE
Amour au fil de la journée. Journey en anglais veut dire voyage et ce n’est pas un faux ami, car c’est un grand voyage que de suivre du regard – surtout à la dérobée – celle qu’on aime du matin jusqu’à la nuit.
QUI PEUT FAIRE DE LA VOILE SANS VENT ? / trad
Chanson traditionnelle suédoise dans une version revue et avec ajouts.
RAPPROCHEMENT À EVITER
Scènes de genre et personnages ad hoc, avec la musique crin-crin du cru et le décor pittoresque attendu d’un ouest pas si terne bien qu’en noir et blanc.
REIN ET CALCUL
Un homme et une femme : partie serrée.
ROBINSON
Récemment retouchée pour être chantée par une femme, je trouve à quelques petits détails cette version meilleure.
ROSEAUX PENCHANTS
Écrit en sortant d’une exposition de Mélanie Griffon.
SANS TOI / paroles de Victor Hugo
C’est toujours ce pari d’arriver à faire une chanson, ce qui est autre chose que choisir de mettre un poème en musique !
SAUGRENU / musique de Stéphane Dambry
Un café du Commerce où les idées émises sont certes hétéroclites et des fois surprenantes, mais pas si saugrenues.
SECONDE MI-TEMPS
Je croyais, et pour cause, tout savoir de ce texte, jusqu’à ce que j’entende Simone Hérault le lire.
Un SECRET DE POLICHINELLE
Pour Félix …
SI JE BAISSE UN PEU LE SON
Chanson venue dans un rêve et dont je n’ai pu que noter des bribes au réveil. Tenter de la retenir, c’était comme porter de l’eau dans ses bras…
SON COURS / musique d’Antonin Dvorak
Cette chanson, c’est encore le déroulement de la vie, l’eau qui coule et le temps qui fuit, comme Zone inondable ou d’autres, mais sans être pourtant le remake d’aucune.
STRAPONTIN
« Tout le monde l’a fait » comme dit Laffaille. Et c’est justement de la ressemblance que naît l’émotion. Créer, c’est tenter d’offrir une image privilégiée des joies et des souffrances que nous connaissons tous.
TALUA / musique de Bernard Haillant
Figure sur son album posthume Bonjour Tits et Grands.
Enregistrement fait au siècle dernier chez Pierre Dutour (la trompette de la maison près de la fontaine !).
Partition complète aux Éditions MÔMELUDIES dans la collection Le fond de l’air est frais.
TÉLESCOPAGE
Enchaînement des images.
Le TEMPS EST UN OISEAU
Quatre heures du jour, quatre saisons, quatre âges de la vie … et des échos en plusieurs langues pour approcher l’universel.
Les TEMPS QUI COURENT
« Les collines d’acier de la ville lumière » disait Béart.
« TERRE! »
L’Histoire de l’Humanité pour les Nuls
TRANSAT / Musique d’Olivier Delgutte
Comme pour me consoler de ne pouvoir porter d’enfant
autrement que dans les bras ou sur le dos.
TRAÎTRES MOTS
La liste est longue des auteurs parlant de leur matière première. Connaissez-vous « Les mots sonores » de la slameuse Malice ?
TROMPEUR
Ça dit que la fidélité est la plus belle des choses, et la liberté aussi. Et combien il est difficile qu’elles fassent – c’est le cas de le dire – toujours bon ménage.
TROUBLANT EXPRESS / Musique d’Olivier Delgutte
« J’avais le coeur serré comme quand on voyage »
Le train, bien sûr, dont on ressent, j’espère, le rythme …
Ici dans sa version pour chanteuse.
Le VICAIRE AUX CHAMPS / Musique d’Olivier Delgutte
Un inédit de Brassens dont j’aimerais bien savoir ce qu’il en aurait pensé.
VILLEQUIER / Musique d’Olivier Delgutte
Villa « Mille Roses ». C’est une des grandes maisons qui regardent passer la Seine. Rappelez-vous la chèvre de monsieur Seguin qui trouvait son pré si petit depuis le haut de la montagne.
« Comment ai-je pu tenir là dedans ? »
WASSINGUE
Si la vie est des fois super, elle est souvent très ordinaire.
Wassingue : nom commun d’un article passablement utile au propre du ménage mais risquant au figuré de tout effacer. Le passé est-il autre chose que du quotidien périmé ?
X (RELATION À UNE INCONNUE)
C’est vrai que le désir fait stupidement grossir l’objet du désir, jusqu’à ce qu’il se dégonfle ou qu’on en crève.
Les YEUX DANS LES CIEUX / musique d’Olivier Delgutte
Enfin une chanson où il est question non plus de temps mais d’espace!
ZONE INONDABLE
En réalité, Molière ne fait pas dire à son Tartuffe « Cachez ce sein … » mais « Couvrez ce sein que je ne saurais voir »
