Girouette, mais qu’attends-tu…

Girouette, mais qu’attends-tu
Pour nous dire d’où vient le vent
Ce silence quand tu t’es tu
Tu étais si bavarde avant
On avoue qu’on est perdu
Girouette, qu’attends-tu ?

J’en ai ma claque – c’est fini –
De ce tête-à-queue presque incessant
Et qui sert à quoi – parlons-en –
Qu’à me ficher le tournis

Moitié Picasso et Calder
En plus de mes fonctions météo
Il faut me voir aussi là-haut
Décorer les courants d’air

Refrain

Je ne sais pas vous, mais des fois
Qui plus est d’une santé de fer
Contraint de vivre comme un ver
Solitaire, dur, ma foi

Mais quand je vois au poulailler
Comme ils se comportent et se côtoient
Suis content tout seul sur mon toit
Pas même envie d’essayer

 Refrain

A poor lonesome gallinacé
Trois pleurs de banjo soleil couchant
Mais rien au fond de bien méchant
Un coup de blues à passer

Quand tu m’interpelles d’en bas
Ça me fait, sais-tu, le cœur si chaud
Bien mieux que les réseaux z’oziaux
Tous ces amis qu’on n’a pas

Je ne suis qu’une silhouette
Mais peut dire d’où vient le vent
Me renier n’a ni queue ni tête
Je retourne à ma vie d’avant
Mais en beaucoup moins tordue
Si je me sais attendue
Girouette, girouette
C’est entendu

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Paroles : Pascal AUSSI
Musique : Stéphane DAMBRY