Pour un soir
S’arrêter et s’asseoir
Paisibles
C’est possible
Comme on pose un bagage
Et laisser
À nos lèvres glisser
L’intense
Confidence
Où l’ombre nous engage
Et puis
Est-ce la lune, est-ce la nuit ?
S’estompent nos peurs, nos ennuis
Envolés le décor
Les bruits alentour et le poids de nos corps
Allongés sur le dos
Enfants sous le grand chapiteau
Et n’entend-on pas comme un air de romance
( la la la la la la )
Suffirait qu’un de nous commence
Pour sentir
Nos souffles s’enhardir
S’avancent
Puis se lancent
Oiseau quittant sa cage
Et c’est un si beau chant
Des mots si touchants
La vie, les gens
A-lors nos voix
En choeur pour une fois
Nos peines
Belle aubaine
Iront se perdre dans l’espace
Et demain
Reprendrons le chemin
Sans presse
Sans paresse
Au pas léger du temps qui passe
Pour un soir, juste un soir
Ô, s’arrêter et s’asseoir
Rien qu’un soir, un beau soir
S’arrêter et s’asseoir
Paroles : Pascal AUSSI
Musique : Ludwig van BEETHOVEN
Adagio Cantabile sonate pour piano n°8 dite Pathétique